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Depuis quelques années l’artiste fait cohabiter dans un continuum figuratif les animaux naturalisés et des dessins ou des projections de dessins animés. Ces dessins renvoient toujours au registre de l’image illustrée dans la mesure où il s’agit de dessins en noir et blanc, réalisés le plus souvent au fusain. La coexistence d’un objet figé dans la fiction d’une éternité autorisée par la taxidermie et sa représentation sous forme d’images d’animaux en mouvement est productive d’incertitude, d’ambivalence et peut conduire au malaise. La scène au sein de laquelle est invité à pénétrer le spectateur est constituée par la
mise en tension d’éléments relevant d’une narration unique, mais qui se fait sur des modes superposés et finit par multiplier les lignes du récit. L’histoire est simple : elle est le plus souvent liée à la possibilité de figurer le moment de la mort, qui est aussi celui de l’immobilisation définitive, même si elle peut prendre la forme d’un tremblement, d’un raidissement ou d’une crispation. » Sophie Biass-Fabiani

Delphine Gigoux-Martin. « Mémoires minuscules »

  • DESCRIPTIF TECHNIQUE

    24 x 19 cm, 96 pages, 70 illustrations, reliure intégra
    25 € – ISBN : 978-2-35906-047-8

  • AUTEURS

    Textes de Sophie Biass-Fabiani, Emmanuel Latreille, Valérie Mazouin, Pascal Pique et Gaëlle Rageot-Deshayes
    Entretien avec Frédéric Bouglé (bilingue français / anglais)
    Préface de Claude d'Anthenaise

  • COÉDITEUR

    Édité en partenariat avec le Centre d'art contemporain Chapelle Saint-Jacques, Saint-Gaudens ; le musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne ; les Amis du musée de l'Abbaye Sainte-Croix ; le Frac Languedoc-Roussillon ; les Abattoirs, Toulouse ; Les Brasseurs, Liège ; Passe à ton voisin collectionneurs, Saint-Gaudens

  • PARUTION

     

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