Depuis des temps immémoriaux, la Chine s’est intéressée au Grand récit de l’Univers. Dès les premières dynasties, des guetteurs du ciel relèvent le mouvement des corps célestes. La cosmologie devient science d’État et les souverains – les fils du Ciel – les garants de la mise en écho du Ciel et de l’empire. L’histoire de ces épousailles entre le Ciel et la Terre peut se déchiffrer à travers le prisme du jade.
Seul le jade est en mesure d’établir un pont de cinquante siècles et d’offrir simultanément un miroir réfléchissant le Ciel, la Terre et les hommes. Symboles emblématiques, bestiaire mythique et instruments rituels illustrent ce propos, invitant le public à découvrir quelque 200 œuvres insignes. Des pans inédits de la civilisation chinoise sont abordés, éclairés, par l’archéologie, l’anthropologie ou l’astronomie. Cette approche pluridisciplinaire est facilitée par une médiation simple sans pour autant se départir des questions existentielles qui impliquent aujourd’hui l’humanité toute entière.
Genèse de l’empire céleste / The beginning of the world
DESCRIPTIF TECHNIQUE
23 x 29 cm, 296 pages, 300 illustrations, cartonné contrecollé
50 € – ISBN : 978-2-35906-323-3Ouvrage bilingue français / anglais
AUTEURS
Filippo Salviati donne une assise scientifique solide à cet ensemble en replaçant les jades dans leur cadre historique ; Jean-Paul Desroches nous guide dans leur lecture en abordant les thèmes du culte du Ciel et culte de la Terre, pendant que Laure Schwartz-Arenales ouvre le grand bestiaire céleste avec les animaux sacrés des Quatre directions. La voie du « Tao » qui fédère, condense et régénère tout ce qui circule dans le Ciel et sur Terre est traitée par Stephen Little. Quant à Jean-Marc Bonnet-Bidaud, il dévoile les inestimables découvertes des d’observateurs célestes au cours des millénaires. Adrien Bossard conclut en invitant à le suivre sur les traces du sinologue et poète Victor Segalen.
COÉDITEUR
Coédité avec la Fondation Baur, Genève, Suisse
PARUTION
Mise en vente le 22 octobre 2020.
Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition, fondée sur la collection Sam et Myrna Myers, l’un des ensembles les plus importants en main privée d’art d’Extrême-Orient en Europe, qui sera présentée à l’automne 2020 à la Fondation Baur à Genève puis au printemps 2021 au musée des Arts asiatiques de Nice.