Le titre de ce catalogue, Le Parti pris des restes, fait référence à l'ouvrage de Francis Ponge, Le Parti pris des choses (1942), et marque le choix de Pierre Buraglio d'appréhender la guerre par la métonymie en travaillant autour d'objets d'apparente banalité devenant métaphore cathartique de ce terrible conflit. L'ensemble présenté ici se teinte de souvenirs de famille et se nourrit de l'Histoire pour faire surgir autant d'icônes, restes des conflits, restes d'histoires, restes de vies.